La présentation de l’entreprise

L’entreprise KNAP se base sur un projet innovant. A la tête de ce projet deux jeunes entrepreneurs, Dylan Letierce et Jonathan Malgogne.

Ce projet consiste en une nouvelle génération de chariot d’encaissement autonome. Pratique et à la pointe de la technologie, il vise à faciliter la tâche des courses alimentaires, Il est destiné aux clients des grandes et des petites surfaces. 

Le concept est de supprimer le temps perdu en caisse et de faciliter la tâche des courses aux familles. Afin de faciliter le paiement aux usagers, il est fait directement sur la tablette intégrée au KART : le gain de temps est optimal et les tickets de caisse sont dématérialisés. 

Les chariots KNAP restent vigilants aux fraudes existantes, ainsi qu’à la perte potentielle face aux vols, car ils sont équipés d’une technologie de détection des fraudes. C’est un point essentiel pour les distributeurs qui mettent en place ce dispositif pour leurs clients, afin de leur garantir le meilleur service et un système de sécurité irréprochable.

Le problème 

La file d’attente aux caisses, c'est 85% des clients qui la détestent et 10 minutes d’attente en moyenne suivies de nombreuses ruptures de charge et d’efforts physiques.
Saviez-vous que vous passez en moyenne 180 jours de votre vie à attendre votre tour en magasin ? En comparaison vous en passerez 117 à rire.

Mais alors, pourquoi fait-on encore la queue aux caisses des supermarchés ? La réponse est simple, la rentabilité.
Dès l’instant où un distributeur implante une solution de self-scanning (scannette, caisse automatique, application mobile) dans l’espoir de désengorger ses caisses, les pertes deviennent importantes. Les pertes liées à la fraude frôlent les 4% des ventes, c’est 3 fois plus que la normale et plus que la marge du distributeur. 

Les solutions plus innovantes comme le RFID ou les magasins connectés du type AmazonGo demandent beaucoup trop d'infrastructures et sont donc trop coûteuses pour de la distribution alimentaire. 

Résultat ? Un cercle vicieux pour le distributeur : aucune solution pour supprimer la file d’attente n’est RENTABLE.
Notre objectif ? Réconcilier ces 2 mondes : d'un côté le consommateur qui souhaite avoir un parcours d’achat sans friction et ne pas se faire contrôler au hasard, et de l'autre le distributeur qui souhaite apporter un service à son client à moindres coûts, et surtout être assuré que chaque produit qui sort a bien été payé dans le but d’atteindre la RENTABILITÉ.

La solution

Nous développons un chariot d’encaissement autonome qui valide les produits déposés dans son bac, détecte les comportements frauduleux et les signale au personnel du magasin. Il permet un paiement sur le chariot en 2 clics sans passage en caisse pour l'utilisateur, autant sécurisé que rentable pour le distributeur. 

Knap a pour objectif de doubler la rentabilité par client, comment ? 

Réduction des coûts d’encaissement : 25 Karts remplacent une caisse à plein temps pour un coût 2 fois moins élevé et un meilleur emploi des ressources humaines.

Un avantage concurrentiel indéniable : S’offrir une image technologique forte tout en apportant une réelle plus-value à leurs clients dans le but de les fidéliser davantage.

Stop au virus de la fraude : Donner aux distributeurs la possibilité d’offrir un service à ses clients tout en sachant que son taux de vol ne va pas tripler et en lui permettant d’être rassuré sur le fait que ce service sera rentable pour lui.

Peu de friction à l’adoption : La solution donne les clés en mains pour le distributeur, s’il y a un problème c’est Knap qui intervient. Le système Knap ne demande que très peu d’infrastructure, très peu de wifi et son ROI est immédiat.
 

Histoire  

A l'époque étudiants, Dylan et Jonathan présentaient le projet et remportaient le premier prix de jeune projet innovant lors d’un concours à Nice : trois mois offerts dans l’incubateur MonacoTech. Lors de l’inauguration de MonacoTech, les deux entrepreneurs eurent l’occasion de pitcher leur projet à Xavier Niel qui les a mis en contact avec le PDG de l’entreprise alsacienne Caddie, Stéphane Dedieu.

Ce partenariat avec Caddie a permis aux associés la propulsion du projet mais aussi de commencer à le développer en passant par différentes étapes, de la création du prototype à la commercialisation, tout en développant une vraie stratégie d’entreprise et salariale en parallèle.

La jeune entreprise innovante start-up Knap a vu le jour en mai 2018 grâce à sa première levée de fonds, ce qui lui a permis de donner vie aux premières étapes de ce projet, et ainsi de commencer à développer son activité de programmation informatique dans ses locaux à Sophia Antipolis.

Après plus d’un an de travail intense de la part de toute l’équipe technique, c’est en janvier 2020 que les Karts sont arrivés dans nos locaux.
 

L'équipe

L’effectif de KNAP  est de 10 collaborateurs en comptant les personnes en formation continue. Les collaborateurs réunissent différents secteurs qui en travaillant ensemble forment une vraie cohésion d’équipe et une complémentarité parfaite pour répondre aux besoins de Knap. 

Dylan Letierce, CEO et fondateur
Dylan a signé 2 contrats avec 2 enseignes alimentaires ainsi qu’un partenariat avec Caddie et a constitué une liste de centaines de prospects intéressés. Gestionnaire de l'entreprise, il manage une équipe de 10 personnes et détermine la stratégie de la société.

Jonathan Malgogne, Chief of Design et fondateur
Jonathan est en charge du design du Kart, qui a fait l’objet de 2 dépôts de brevets. Il gère également la relation avec tous les fournisseurs de la société et travaille sur le système d'énergie.

Christophe Chaloin, associé et CTO
Avec plus de 20 ans d’expérience dans les objets connectés, Christophe développe le système de balance et a designé la carte électronique manageant tous les capteurs. Il est en charge de la stratégie technique de la société.

Equipe technique
L'équipe technique est composée de 3 ingénieurs logiciels qui travaillent pour rendre la solution intégrable rapidement dans n'importe quelle nouvelle enseigne, et de 2 docteurs en machine learning et computeur vision qui travaillent sur la détection de fraude.
 

Le produit 

Son utilisation
Arrivé devant son magasin, l’utilisateur déverrouille son Kart avec un simple numéro de téléphone et un code PIN en scannant son téléphone, ou pourquoi pas avec sa carte de fidélité. Une fois connecté, l’utilisateur est relié à son compte distributeur. Il a accès à ses coupons de réductions, ses promotions personnalisées et tous les services du distributeur, et cela dans chaque magasin de chaque enseigne.

Pour ajouter un article à son panier virtuel l’utilisateur doit simplement le présenter devant le scanner, puis le déposer dans le Kart. L’article est immédiatement validé et ajouté à sa liste d’achats sur l’écran du Kart. Afin de retirer un article, il n’a qu'à réaliser la procédure inverse.

En magasin, l’utilisateur a accès aux informations concernant ses articles, comme les additifs, les allergènes, le nombre de calories, mais aussi le taux de sucre ou de protéines ainsi que les différents labels de l’article.
Des promotions personnalisées et pertinentes lui sont proposées en fonction du rayon dans lequel il se trouve.

Une fois ses courses terminées et arrivé en “zone de paiement”, il ne lui reste plus qu'à saisir son code PIN pour régler ses achats et sortir.
Devant sa voiture, l’utilisateur peut sortir ses sacs Cabas déjà remplis par la sortie prévue à cet effet à l’avant du Kart, sans avoir besoin de les soulever.

La structure mécanique (3 brevets)
     Le design mécanique du Kart est très important et voici les contraintes :

• Nous devons intégrer des capteurs précis et robustes et donc assez volumineux à des emplacements très spécifiques.
• Le chariot doit s’empiler, en effet un chariot qui ne s’empile pas ne se vend pas.
• Les caractéristiques du chariot doivent être optimales : volume d’accueil par rapport à la longueur et à la largeur générale du chariot.
• Isoler les capteurs de l’utilisateur afin qu'il ne soit pas perturbé par ce dernier.

Répondre à ces contraintes s’est révélé extrêmement complexe et atteindre ces objectifs n’a jamais vraiment été déjà fait. Notre approche est totalement inédite et c’est pourquoi nous avons déposé 3 brevets sur le design.

La gestion de la fraude (1 brevet)
Notre solution se veut sécurisée pour le distributeur, c’est un indispensable pour être certain de la rentabilité de la solution pour le distributeur. Notre but est de lui fournir les outils afin de le rassurer sur le fait que chaque article qui sortira dans un Kart sera payé.

Comment faisons-nous ?
Nos Kart sont équipés de différents capteurs liés à une intelligence artificielle qui a pour but de comprendre chaque action faite sur le chariot, et de détecter les actions frauduleuses.
 

Exemples de fraudes détectées par le Kart :

• Je scanne un article mais j'en pose 2.
• Je dépose discrètement un article dans le Kart sans le scanner.
• Je scanne une bouteille de vin à 5€, mais j'en dépose une d'un poids similaire à 50€ (et qui lui ressemble si possible sinon c’est trop facile).
• J’intervertis un produit non scanné avec un produit déjà scanné dans le Kart.
• Je scanne une PS4 avec une étiquette de pomme.
• Je mets un parfum dans un sachet de fruit et légume, mais je le scanne avec une étiquette de carotte.
• Et bien d’autres encore ...

Le marché

Les courses alimentaires sont un rituel hebdomadaire pour des millions de consommateurs et une expérience en grande partie épargnée par la technologie. C'est également un immense marché, représentant l'une des dépenses de consommation les plus importantes et les plus fréquentes (devant l'éducation, le divertissement et les assurances) totalisant plus de 200 milliards d’euros par an.

Segment de marché : Si l'on veut être précis, notre marché est celui de l’encaissement autonome (caisse-automatique, scannette, app mobile, magasin connecté) en priorité pour les grandes surfaces généralistes et alimentaires.

Profils clients :
Nos clients sont les enseignes de la grande distribution.
Il faut toujours interagir avec la direction du groupe, direction innovation, direction opérationnelle et encaissement, et travailler avec le service informatique sur l'intégration de la solution.
Concernant les démarches commerciales, cela dépend du profil du groupe, s'il est intégré ou indépendant.
Enfin le SAV et le suivi se fait toujours avec le magasin, son directeur et ses responsables.

Partenaires 

Caddie - Partenaire Industriel

Nous suivant depuis la première heure de KNAP, Caddie possède 35% du marché européen. Il nous prototype et produit à titre gratuit nos Kart, et nous accompagne sur le design industriel et la mise en conformité du design (norme CE, stabilité,etc). Le chef produit de Caddie, est régulièrement dans nos bureaux et nous avons tout le loisir de travailler avec lui.

Prochainement, Caddie aura un rôle de fournisseur pour la structure mécanique du Kart, c’est un gage de qualité de fabrication et de service mais c’est aussi une marque reconnu et un force commercial. Caddie aura un rôle important dans la commercialisation.
 

Monoprix et le Groupe Casino - Client testeur 

Le groupe Casino possède de nombreuses enseignes avec 43% de son CA à l’international, c’est un groupe avide d’innovation.
Nous travaillons principalement avec MONOPRIX sur trois pilotes en magasin.
Leurs objectifs sont d’apporter un nouveau moyen d’encaissement à leurs clients plutôt exigeants, et de tester l'appétence du consommateur pour ce service.
 

Concurrents 

Directs :
Tracxpoint : Entreprise Israélienne, leur objectif  est de reconnaître avec fiabilité tous les articles déposés dans le chariot grâce à une caméra, nous savons de source sûre que leur technologie fonctionne avec 100 articles, mais est loin d'être opérationnelle avec les 50 000 références d’un supermarché. La société a levé 8 millions d’euro l'été 2018 et aucune sortie n’est annoncée.
 

Caper : Entreprise Américaine, leur approche du chariot connecté est assez cohérente, ils s’adressent au petit épicier indépendant, et l'expérience utilisateur n'intègre pas le fait d’être connecté à son compte chez le distributeur (coupon de réduction, etc). Ils ont levé 2M de dollars l'été 2018 pour réaliser des tests occasionnels dans 2 petites épiceries indépendantes à New York et ont levé à nouveau 10M de dollars l'été 2019.
Techniquement le chariot possède quelques points faibles, leur design est plutôt simpliste et peu efficient dans ses caractéristiques physiques, mais c’est principalement sur la fraude qu’ils pèchent. En effet sa détection est quasi inexistante, le chariot est pour le moment une simple caisse-automatique sur roulette.

Indirects & substitution
Self-scanning : Les caisses automatiques ne répondent pour l’instant que très peu au besoin du consommateur, car elles ne réduisent absolument pas le temps d’encaissement. Côté distributeur, les caisses automatiques ont quelques bénéfices au niveau des coûts puisqu'une caissière peut en contrôler quatre à la fois même si le débit d’encaissement de ses caisses est bien moins élevé. Cependant cette solution demande beaucoup d’espace, dysfonctionne régulièrement, les rend hors-service et favorise grandement la fraude (vols x3) ce qui les rend non rentable à l’usage.
 

Magasins connectés de type “Amazon Go” : L'objectif de ce type de magasin est de reconnaître tous les articles pris par un utilisateur et de lui facturer sans passage en caisse. Sur le papier, cela fait rêver, mais dans la réalité ces systèmes sont très peu fiables en situation réelle. Si nous prenons le maître en la matière, les magasins Amazon Go font 250m², il faudrait installer l'intégralité du magasins avec des caméras et des capteurs de poids sous chaque étagères et même dans ces conditions, il serait fréquent qu’un utilisateur sorte sans être facturé d’un article.
La licence pour 200m² est de 700k€ plus une marge sur les ventes.
 

Les étiquettes RFID : Solution miracle pour certains secteurs, comme par exemple chez Décathlon. Ces étiquettes électroniques permettent d’identifier un produit à distance (20-30 centimètres).
Malheureusement elles ne sont plus fiables à partir d’une vingtaine d'articles, et leurs prix est bien trop élevés pour la distribution alimentaire qui est un secteur où le prix des articles est faible et les marges encore plus. C’est la raison pour laquelle aucune enseigne n’a adopté cette solution.

Business Modèle

Ce n’est pas aux distributeurs de maintenir une telle solution, c’est pourquoi Knap loue un produit clé en main, maintenance des Karts et installation comprise sous un format de LLD de 2 ans. Pour disposer de 25 Karts dans son magasin, un distributeur devra investir 3900€ par mois.

Le prévisionnel prend en compte la crise du Covid-19.

Sachant que 25 Karts remplacent une caisse à temps plein pour un coût d'encaissement qui est 2 fois inférieure, lorsque ces Karts sont utilisés leurs investissements sont immédiatement rentables, le coût d’encaissement par “panier” étant plus faible.

L’impact de la crise sanitaire du Covid-19 sur la société  KNAP 

Au départ de la crise sanitaire Knap était sur le point de clôturer une levée de fonds importante de 220 000 €. Ce financement joue un rôle important pour financer les pilotes en magasins, la rémunération de l’équipe et pour le bon développement du produit et de la société.

Avec la chute importante de la bourse, les fonds des investisseurs ont été gelés, et la levée a été reportée à un délai encore non défini. Knap avait un besoin potentiel de trésorerie, et cette levée avait pour but de la combler, pour un lancement du Kart sécurisé. 

De plus, Knap était très proche de l’étape de commercialisation de son Kart et venait tout juste de rentrer dans une phase de réorganisation dans le secteur marketing et commercial, développement et production afin de se préparer aux objectifs à venir et de se préparer à l’essor du produit qui était prévu.

MONOPRIX, le premier client de la société, avait commandé à Knap trois premiers Karts pour début avril, puis a investi pour produire une quinzaine de Karts, soit plus de 30 000€.
Knap a aussi réalisé près de 40 000€ de développement sur-mesure pour le cas d’usage “MONOPRIX”.
De ce fait et au vu des évènements sanitaires, les installations ont été reportées à l'été 2020 par MONOPRIX, et nécessitent donc une réorganisation.
Le CA était prévu à 5500€ par mois et 6000€ d’installation pour seulement 15 premiers Karts.

Enfin notre fournisseur et partenaire CADDIE est totalement fermé durant cette crise, nous prenons aussi du retard sur la partie production.

La sortie de crise sanitaire 

En janvier 2020, les KART ont fait leur apparition dans nos locaux et étaient tout à fait prêts à l’emploi en grande surface après de nombreux tests. Lorsque la crise sanitaire a démarré, Knap était sur le point de conclure de nombreux accords en cours. 

En sortant de cette crise, Knap a fait face au chômage partiel et devra reprendre ses projets qui ont été décalés dans le temps : 

Les finances
Reprendre les dossiers d'investissements et de levées de fonds en cours et retrouver une stabilité financière.
Réhabiliter son budget en prenant en compte l’impact de la crise sanitaire.
Financer les derniers éléments du projet

La visibilité
Reprendre le plan stratégique de communication et de visibilité de l’entreprise qui était en cours pour les 1ers tests en magasins.

La commercialisation
Retravailler et conclure les contrats prévus avant la crise.
S'implanter dans les enseignes tests (Monoprix).
Réorganiser les présentations, salons et tests prévus avec la majorité des enseignes françaises ainsi que certaines enseignes étrangères.

Développement
Préparer la solution pour les magasins, elle doit être robuste et maintenable à distance.

Production
La gestion des commandes et des stocks qui a été décalée.
Mise en place et organisation d'une augmentation de la production.  
Réorganisation de la chaine de production, certains fournisseurs ont eux aussi des difficultés.

Eléments financiers

Valorisation pré-money 2 500 000 €
Prix d'un token 10,00 €
Ratio valeur d'un token est lié à la valeur de 0,5 actions
Soft Cap (montant minimal de financement) 20 000€
Hard Cap (montant maximal de financement) 50 000€